Vous trouverez ici des articles de blog sur une variété de sujets, tous liés à la santé bucco-dentaire. Parfois plus sérieux, parfois plus légers, ces articles complèteront certainement vos connaissances actuelles, alors que certaines informations influenceront sûrement votre vie quotidienne.
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Vous trouverez ici des articles de blog sur une variété de sujets, tous liés à la santé bucco-dentaire. Parfois plus sérieux, parfois plus légers, ces articles complèteront certainement vos connaissances actuelles, alors que certaines informations influenceront sûrement votre vie quotidienne.
Une boîte à lunch sensée, pour la santé… des dents
L’alimentation est sujet complexe qui préoccupe bon nombre de personnes. Selon l’individu, « bien manger » a un ou plusieurs objectifs : être en santé, perdre du poids, récupérer après un effort physique, rester vigilant, etc.
Mais saviez-vous que le contenu de votre boîte à lunch a aussi un effet important sur la santé buccodentaire ?
Reconnaître les aliments nocifs
Pour conserver une dentition forte et en santé, il importe d’adopter une alimentation équilibrée, et ce, à tout âge. À l’école comme au travail, apporter son lunch à plusieurs avantages, autant sur le plan financier, que systémique. Mais encore faut-il sélectionner les bons aliments.
Pour ce faire, il faut cibler ceux qui contribuent à la dégradation de la santé des dents. Voici trois coupables responsables de la carie et de l’usure dentaire :
- Les sucres : viennoiseries, friandises, féculents
- Les aliments acides : agrumes, boissons gazeuses, jus
- Les aliments à texture collante : fruits séchés, bonbons en gelée, pâtes de fruits
Favoriser une alimentation anti-carie diversifiée aux multiples bénéfices
Pour éviter de développer des problèmes buccodentaires, il vaut mieux opter pour des aliments aux propriétés anti-caries. Comme cette dernière se forme dans un milieu acide, les lunchs devraient être composés de denrées non acidifiantes (basiques). Celles-ci font remonter le pH et contribuent à rééquilibrer la flore bactérienne buccale.
Le repas devrait aussi toujours se terminer par une bonne gorgée d’eau. Le rôle de cette ultime gorgée ? Rincer la bouche pour en éliminer les débris alimentaires parfois invisibles à l’œil nu.
Lait et yogourt sans sucre ajouté
Le lait de vache, les boissons de soya et le yogourt sont des produits alcalins bons pour les dents. Ils contiennent de la vitamine D, du phosphore et du calcium, des minéraux qui contribuent à la reminéralisation de l’émail.
Le fromage, idéalement en pâte ferme
Aliment de choix, le fromage renferme les mêmes attributs que le lait. À cela s’ajoutent des lipides et une forte teneur en caséine, deux éléments qui contribuent à réduire l’adhérence des bactéries aux dents. Dans sa version ferme, il favorise la salivation, qui elle, permet de rétablir le pH de la cavité buccale.
Idéalement, le fromage sera consommé à la fin du repas, afin de profiter de toutes ses propriétés.
Les noix et les graines
Elles se coincent entre les dents à l’occasion, mais les fruits en coques et les graines ne sont pas cariogènes pour autant. Elles renferment des minéraux qui renforcissent l’émail des dents et une haute teneur en fibres qui stimule la production de salive.
Inutile de préciser qu’il vaut mieux éviter les noix et les graines garnies d’enrobages sucrés et en tout genre…
Les bons fruits et légumes
Certes, ceux-ci sont naturellement acides et renferment une faible concentration de glucide. Néanmoins, pour qu’ils posent problème, il faudrait en consommer une très grande portion quotidiennement.
Que vous optiez pour leur version crue, en compote ou en conserve, savourez-les sans sucre.
Des lunchs qui contribuent à la santé dentaire, oui c’est possible !
Du poisson en passant par le thé, vous seriez surpris par la variété d’aliments qui s’offrent à vous pour concocter des goûters tout aussi nutritifs que goûteux.
N’hésitez pas à questionner votre dentiste et son équipe pour obtenir des pistes intéressantes pour l’élaboration de dîners sains et bons pour les dents.
St-Valentin – les dangers qui guettent votre bouche
À l’approche de la journée de l’amour, il est important de garder en tête la santé de votre bouche. Cette dernière ne se limite pas uniquement à avoir de belles dents sans caries. C’est effectivement beaucoup plus complexe. Elle comprend avoir des gencives saines, des muqueuses roses et des lèvres bien pulpeuses.
Mais comment la Saint-Valentin peut-elle venir perturber votre santé buccale ?
L’hypersensibilité à la cannelle
N’avons-nous pas tous déjà fait le concours de celui qui met le plus de petits cœurs dans sa bouche jusqu’à en avoir les larmes aux yeux? Sachez que l’hypersensibilité à la cannelle, plus scientifiquement appelée la stomatite de contact, n’est pas à prendre à la légère. Les huiles essentielles de cannelle ou l’aldéhyde cinnamique, sont responsables de cette réaction assez commune, mais qui passe parfois inaperçue.
Comment reconnaître cette réaction de contact?
On verra des rougeurs apparaître sur les joues et/ou la langue. Ensuite, des ulcérations accompagnées d’un épaississement blanchâtre de l’intérieur de la joue qui ne se détache pas au grattage. Le tout accompagné d’une sensation de brûlure intense.
Comment réagir si on soupçonne une telle réaction?
La première chose est certainement d’arrêter la consommation de produits à saveur de cannelle. Votre dentiste peut vous prescrire des produits pour vous soulager si la douleur est trop importante. Par contre, si vous voyez un tel type de lésion dans votre bouche qui ne part pas après deux semaines, il est important d’aller consulter votre dentiste, pour poser un diagnostic précis et confirmer l’absence d’autres maladies dans votre bouche comme des maladies de peau ou même le cancer buccal.
Le feu sauvage de l’amour
Le feu sauvage aussi connu sous le nom d’herpès labial est causé par un des sous-types du virus de l’herpès humain. Il est présent chez environ 90% des gens, mais une minorité en développe des symptômes.
Mais pourquoi est-ce que le feu sauvage s’appelle aussi la maladie de l’amour ?
Pour que le feu sauvage tel qu’on le connaît ne soit déclenché, il faut un stimulus ou un facteur causal. On peut penser à une baisse du système immunitaire, comme lors d’un rhume, après une visite chez le dentiste lorsqu’on s’est fait étirer les lèvres, ou encore après une St-Valentin bien arrosée.
Est-ce que c’est contagieux ?
Il faut savoir que le virus est contagieux lors de la phase active de la maladie, c’est-à-dire en présence de vésicules (les petites cloches d’eau). Il faut donc éviter les contacts directs durant cette période. Une fois la croûte formée, le risque de contagion diminue.
Comment guérir mon feu sauvage ?
C’est dès l’apparition des premiers picotements qu’il faut agir. Votre dentiste peut vous conseiller ou vous prescrire certains produits qu’il faut utiliser rapidement. Par contre, lorsque le virus est déjà bien exprimé, les différents produits perdent beaucoup de leur efficacité. Il faut donc laisser à la lésion le temps de guérir en la gardant bien hydratée et évitant les différents traumatismes.
Si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas à venir nous consulter.
Sur ce, bonne St-Valentin…
Diabète et santé dentaire : un cercle vicieux
Les diabétiques démontrent une plus grande prévalence à développer certaines pathologies : maladies oculaires ou rénales, troubles cardio-vasculaires, problèmes de peau. À cela s’ajoutent des conséquences au niveau de la santé buccale, encore souvent méconnues.
Les complications dentaires du diabète sont vastes. Elles sont aussi évolutives et entretiennent un déséquilibre qui peut parfois engendrer la perte des dents.
Pourquoi un lien existe-t-il entre le diabète et les affections buccales ?
D’emblée, un diabétique démontre une diminution de la résistance aux infections microbiennes. Or, la majorité des maladies buccodentaires sont causées par des bactéries naturellement présentes dans la bouche.
En plus d’être limitée, la salive d’une personne atteinte de diabète est souvent plus édulcorée en raison de l’hyperglycémie qui en augmente le taux de glucose. Qui dit salive sucrée, dit bactéries qui se régalent.
Le diabète entraîne également la perte de collagène ainsi que des troubles circulatoires. Au niveau des gencives, cela implique que le tissu peut subir une destruction en accéléré. De même, son apport en nutriment étant amoindri, la guérison est plus lente.
Mais ce n’est pas tout. La relation entre les maladies parodontales et le diabète est bidirectionnelle. Ainsi, une glycémie mal contrôlée accroît les risques de développer des maladies orales, alors que celles-ci peuvent à leur tour affecter la maîtrise du diabète. Vous voyez le scénario !
Les affections buccales les plus fréquentes chez les diabétiques
La carie
La carie est la destruction localisée de l’émail de la dent. Elle est généralement causée par une accumulation de plaque bactérienne.
La gingivite
Il s’agit d’une inflammation bénigne de la gencive, alors que les bactéries se déposent au niveau du collet de la dent. Cette affection est réversible et se caractérise par un tissu rouge et gonflé, et des saignements lors du brossage.
La parodontite
Cette maladie est une complication de la gingivite. L’inflammation initiale prolifère en profondeur et affecte les tissus qui soutiennent les dents, dont la gencive et l’os sous-jacent. La parodontite peut entraîner la mobilité, voire la perte des dents.
D’autres complications
Une personne diabétique est également plus à risque de développer la candidose buccale (une infection fongique), une mauvaise haleine chronique, un dysfonctionnement des glandes salivaires ou une modification du goût.
Les mesures anti-complications
Ce qui est ennuyeux avec les maladies parodontales et les affections buccales est leur caractère asymptomatique. Elles s’installent sournoisement. Mais heureusement, il est possible de les éviter.
Mesure numéro un : contrôler la glycémie. Un diabète équilibré diminuera les risques de développer ou d’aggraver les maladies parodontales.
Mesure numéro deux : adopter une hygiène buccodentaire rigoureuse et minutieuse.
Mesure numéro trois : visiter le dentiste périodiquement. Informez-le de votre diabète et mentionnez-lui tout changement que vous observez au niveau de votre bouche. Il sera en mesure de vous guider et de vous donner les soins appropriés.
Enfin, privilégier un mode de vie sain : alimentation équilibrée, activité physique régulière, limiter ou cesser le tabagisme. Chaque geste aura un impact positif sur le diabète lui-même, et qui par la bande, sera favorable à une santé dentaire optimale.
Un sourire éblouissant à tout prix ?
Le blanchiment dentaire est une mesure cosmétique. À quelques exceptions près, elle n’est que pure coquetterie, un luxe désormais accessible. Pourquoi s’en passerait-on ?
Effectivement. Le produit est là. La demande aussi. Mais avoir des dents plus blanches que blanches ne doit pas se faire au point de mettre sa santé en danger. Faisons le point sur le blanchiment des dents.
Le principe chimique derrière le blanchiment dentaire
Toutes les procédures de blanchiment ont un point commun : le peroxyde d’hydrogène. Cet agent a pour rôle de briser les molécules foncées qui se trouvent à l’intérieur de l’émail. Lesdites molécules pâlissent et les dents semblent plus claires.
Selon que le traitement est effectué à domicile ou en cabinet, la concentration en eau oxygénée du gel blanchissant est variable. Il faut savoir que :
- Plus son temps d’application est long, moins la concentration de peroxyde sera élevée, et vice-versa.
- La durée d’application dépend de la coloration initiale des dents, de la cause de la coloration et du résultat désiré.
- Le choix du produit se fait en accord avec le dentiste selon la condition dentaire individuelle de chaque patient.
Pourquoi faire un appel à la prudence ?
Simplement parce que le peroxyde d’hydrogène, ou de carbamide, peut avoir des effets indésirables s’il est mal utilisé. De plus, même si le traitement de blanchiment est effectué dans une optique « esthétique », gardez toujours en tête qu’il s’agit d’un acte médical.
Parmi les dangers d’un emploi inapproprié ou répétitif du gel éclaircissant, notons :
- Pénétration au-delà de l’émail pouvant causer de l’inflammation
- Hypersensibilité dentinaire
- Irritation des tissus mous
- Usure prématurée et fragilisation de la dent
- Nocificité sur des dents lésées ou cariées qui ne sont pas obturées
Saviez-vous que ?
Le blanchiment est proscrit chez les mineurs, les femmes enceintes ou qui allaitent et ceux qui ont des soins buccodentaires en cours.
Les techniques de blanchiment dentaire
Vous pouvez être tenté par les bandelettes collantes et kits vendus en pharmacie. Le hic avec ces produits est l’ajustement approximatif et les résultats variables… surtout si aucun nettoyage professionnel n’a été effectué au préalable.
Le blanchiment en « bar à sourire » ou en salon d’esthétique peut sembler intéressant. Toutefois, le manque de formation peut entraîner des dommages aux tissus de la bouche et occasionner une déglutition inopportune du gel à base de peroxyde. Les risques pour la santé sont à considérer.
Les traitements éclaircissants supervisés par un professionnel de la santé dentaire sont préférables pour bien des raisons :
- Ajustement approprié de la concentration en peroxyde d’hydrogène
- Durée du traitement prescrite en fonction des résultats souhaités
- Gouttières faites sur mesure
- Surveillance du bien-être du patient du début à la fin du traitement
- Risque limité d’effets indésirables
Éclaircir l’émail est un traitement intéressant lorsqu’il est précédé d’un examen dentaire et d’un nettoyage, lorsqu’il est exécuté par un professionnel et lorsqu’il est bien entretenu.
Bien entendu, quelques retouches ponctuelles sont parfois nécessaires pour raviver l’éclat, mais d’ordre général, les résultats sont durables.
Consultez-nous au Centre dentaire Ahuntsic pour en apprendre davantage sur cette procédure et pour obtenir nos recommandations.
Visualiser ce clip informatif pour mieux comprendre comment s’effectue un blanchiment dentaire à domicile.
Presser le citron, mais pas trop!
L’agrume soleil est bon pour la santé. Riche en vitamine C, ses multiples bienfaits sont connus et reconnus : aide à la digestion, régulation du sucre dans l’organisme, stimulation du système immunitaire, etc.
Mais voilà, il contient des quantités élevées d’acide citrique. Ceci signifie qu’à long terme, une consommation excessive de citron endommage l’émail des dents.
Petit guide pour profiter pleinement du citron sans sacrifier votre santé dentaire.
Comment consommer l’eau citronnée
Pour éviter l’usure de l’émail, prenez l’habitude de consommer les boissons plus acides à l’aide d’une paille. Ce faisant, vous empêchez le liquide d’enrober les dents et d’y adhérer.
Idéalement, veillez à plonger vos citrons dans l’eau tiède. Trop chaude, l’eau détruit une proportion de la vitamine C, mais en libère l’acide citrique. Trop froide, les bons nutriments du fruit sont éliminés avant même d’être absorbés par l’organisme.
Après avoir bu votre citronnade, prenez une gorgée d’eau pure, non aromatisée. Celle-ci lavera les sucres et l’acide laissés sur la surface des dents.
La fréquence d’exposition aux acides est ce qui est important de contrôler. Ainsi, avoir une bouteille d’eau citronnée que l’on boit une petite gorgée à la fois pendant toute la journée est terriblement néfaste. Il vaut mieux éviter « d’étirer » le plaisir…
Enfin, attendez un peu avant le brossage. Comme l’émail est ramolli par l’acide citrique, un frottement immédiat pourrait contribuer à l’abîmer davantage. Rincez votre bouche à l’eau, et brossez plus tard…
Liens entre citron et érosion dentaire
L’acide contenu dans le citron déclenche un processus chimique qui favorise la déminéralisation de l’émail, ce tissu dur à la surface de la dent. Ce phénomène s’appelle érosion dentaire.
Cette action chimique survient lorsque le pH de la bouche descend sous la barre des 5.5. Comme le pH du citron est inférieur à 2.7, la consommation vigilante de l’agrume est de mise.
On reconnaît les signes d’érosion suivants :
- Dent terne et sans éclat
- Coloration jaunâtre (la dentine transparaît)
- Bords transparents qui laissent passer la lumière
- Modification de la forme des dents
- Apparition de fissures
- Sensibilité au chaud, au froid et parfois au sucre
Pour prévenir l’érosion, il vaut mieux prendre un verre d’eau citronnée à l’intérieur d’un temps défini, plutôt que d’en échelonner la consommation sur la journée. En boire tous les jours n’est pas non plus une obligation…
Surtout, lorsque vous souhaitez en savourer, mettez en pratique les quelques trucs mentionnés dans ce billet : paille, eau pure, etc. Et profitez du brossage pour renforcer votre émail ; assurez-vous d’utiliser un dentifrice à base de fluor et une brosse à soies souples.
Car l’idée n’est pas de cesser la citronnade maison, mais plutôt de tirer profit de ses bénéfices sans pour autant sacrifier votre santé buccodentaire.
Moi, je mâche!
Après un repas, avant une rencontre d’affaires ou un rendez-vous personnel, plusieurs d’entre-nous avons le réflexe de mâcher une gomme. Pour avoir une bonne haleine dirons-nous…
Mais saviez-vous que de deux choses l’une : soit ce chewing-gum participe à la carie dentaire, soit il la prévient.
De là l’importance de choisir un emballage qui indique la mention « non sucrée ». Explications.
La gomme sans sucre
En 2014, Santé Canada1 a réitéré les allégations confirmant que les polyalcools, tels que le xylitol, le sorbitol et le mannitol, utilisés à titre d’édulcorants dans la gomme à mâcher, contribuent à la diminution du risque de carie dentaire.
Dérivé des écorces (surtout le bouleau), le xylitol possède quatre caractéristiques très fortes :
- Goût pratiquement identique au sucre blanc (saccharose)
- Produit un effet rafraîchissant en bouche très prononcé
- Réponse glycémique très faible
- Apport calorique réduit de moitié
Au niveau de la santé buccale, le xylitol possède de multiples bienfaits. Entre autres, les bactéries ne peuvent le fermenter ni le transformer en acide, tout comme elles ne peuvent pas le métaboliser non plus. Par conséquent, le succédané sucrant contribue à équilibrer le pH de la bouche en neutralisant les acides, tout en empêchant les bactéries de proliférer.
Mâcher et production de salive
La seule action de mâcher stimule la production de salive, ce qui est bien en soit lorsque la gomme est sans sucre. Et si la dragée contient comme sucre-alcool le xylitol, les glandes salivaires sécrèteront encore plus de liquide.
La salive joue un rôle dominant dans la lutte contre la carie puisqu’elle :
- Débarrasse la bouche des bactéries qui causent les acides
- Contient des facteurs antibactériens
- Favorise la reminéralisation de l’émail
- Régule le pH
Coup de pub ou faits ?
Même s’il est tentant de dire le contraire, les preuves scientifiques appuient les allégations. La gomme à mâcher sans sucre existe ET contribue à la santé buccodentaire.
Santé Canada autant que l’autorité européenne de sécurité alimentaire, l’EFSA2, le confirment : mâcher un morceau de gomme sans sucre après le repas pourrait concourir à réduire les risques de développer la carie. Ceci autant chez l’adulte que chez l’enfant.
Une mise en garde s’impose. En aucun temps le chewing-gum ne remplacera une technique adéquate de brossage, un dentifrice fluoré et la soie dentaire.
De même, mâcher trop souvent et avec trop d’ardeur pourrait avoir des effets secondaires indésirables, comme être à l’origine de maux de tête et de migraines dus à une trop grande sollicitation de l’articulation de la mâchoire.
Sources:
À boire, s’il vous plaît!
Boire est vital. Un adulte devrait consommer entre 1,5 et 2 litres d’eau quotidiennement afin de s’hydrater, d’éliminer les toxines et de faire fonctionner son organisme.
Trop souvent, la soif nous dicte de prendre un jus, une boisson énergisante ou un soda. Par acquit de conscience, on opte pour la version légère, sans sucre ou sans calories.
Est-ce réellement une bonne décision ? Que cachent ces versions dites allégées ?
Des boissons diètes lourdes de conséquences
Dans son TOPO paru en 20 171, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) souligne que les boissons gazeuses diètes sont les quatrièmes boissons sucrées les plus achetées (7,1 %) derrière les boissons aux fruits (8,6 %). Sans surprise, les premières et secondes sont les sodas réguliers (16,6 %) et les jus de fruits (13,4 %).
Si l’on parle uniquement des boissons pétillantes allégées, celles-ci contiennent : un succédané sucrant (comme l’aspartame ou le stévia), du sodium, du gaz carbonique, de l’acide phosphorique et citrique, des arômes naturels ou artificiels, du colorant et parfois même de la caféine.
Par conséquent, même si vous faites partie d’une minime proportion qui optez pour un produit perçu comme étant « santé », ce dernier compte deux failles majeures :
- Il est très acide
- Sa valeur nutritive est pauvre
Qui dit acidité, dit érosion dentaire. En effet, le pH des sodas hypocaloriques se situe autour de 2,4 et celui des autres breuvages sucrés (jus, cocktails de fruits, boissons énergisantes, vin, etc.) varie entre 2,5 et 4,5.
Considérant que l’émail commence à déminéraliser lorsqu’elle est exposée à un pH inférieur à 5,5, pas surprenant que les consommateurs réguliers de boissons acides, allégées ou non, présentent des signes d’usure dentaire :
- Amincissement de l’émail
- Exposition de la dentine
- Sensibilité dentaire
- Sourire inesthétique
- Troubles fonctionnels
Le piège des breuvages allégés
Le plus malheureux avec les boissons diètes, c’est la perception du vrai, alors que tout est faux :
- Même en versions allégées, les nectars sucrés favorisent l’apparition de caries et d’érosion dentaire.
- Des études2 démontrent des liens étroits entre la consommation d’édulcorants et le développement d’affections systémiques et métaboliques (cancers, diabète, ostéoporose, maladies cardiovasculaires)
- Le succédané contient des calories vides. Le cerveau ne perçoit pas de signal de satiété ce qui incite à manger davantage.
- L’édulcorant, pareil au sucre, a un effet sur l’insuline, l’hormone responsable du « stockage de graisse ». Un gain de poids se pointe à l’horizon.
Même si la proportion des boissons sucrées allégées achetées semble petite, c’est environ 19 % des adultes et près de 30 % des jeunes âgés de 15 à 17 ans qui en consomment tous les jours. Et c’est là que le bât blesse : dans la récurrence.
La morale de l’histoire : la modération — et l’eau — a bien meilleur goût !
2- https://www.lepoint.fr/sante/les-edulcorants-pires-que-le-sucre-09-03-2017-2110560_40.php